Quelques heures après son arrivée en terre éthiopienne, le Président de Transition, Général MAHAMATIDRISS DEBY ITNO a participé à la réunion du Comité Ad-Hoc de Haut Niveau de l’Union Africaine sur la Libye. 

Aux côtés du Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’guesso, Président dudit Comité, des autres Présidents impliqués dans la résolution de la crise et du Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, le Chef de l’Etat, Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO est venu à cette rencontre réitérer la nécessité pour les libyens de trouver, eux-mêmes, la solution à leur problème et la communauté internationale se doit de les encourager à regarder ensemble dans la même direction et parler ensemble le langage de paix, de réconciliation nationale, de cohésion sociale et d’unité dans la diversité.

De Paris en France à Oyo au Congo-Brazzaville et aujourd’hui, Addis-Abeba au siège de l’Union Africaine, le Président de Transition à toujours répondu présent aux sommets, réunions de Haut Niveau et rencontres bilatérales consacrés à la crise libyenne, pour aider les frères ennemis libyens à fumer le calumet de la paix.

La déstabilisation du pays de Mouammar Kadhafi a impacté négativement tous les pays situés au sud de la Libye. Le Tchad a payé particulièrement un lourd tribut avec la perte incommensurable du Maréchal du Tchad (paix à son âme).

Le Chef de l’Etat a tenu à rappeler une nouvelle fois « qu’aucune solution à la crise libyenne ne saurait être effective et pérenne sans que cesse les influences, les ingérences et les convoitises des puissances étrangères qui se livrent à une lutte de positionnement par procuration ».

En clair dira-t-il, « le Tchad en appelle à une approche inclusive de tous les acteurs libyens afin de parvenir à une paix définitive. Car l’exclusion de quelque composante que ce soit ne pourrait qu’aggraver cette crise qui n’a que trop duré ».

En participant à cette réunion, le Président de Transition est venu  appuyer toutes les propositions devant permettre à la Libye de tourner cette page sombre de son histoire, dont les conséquences sécuritaires sur le Sahel en général et le Tchad en particulier sont incalculables.