COOPERATION TCHAD-HCR : Reçu par le Chef de l’Etat, le Haut Commissaire exprime sa gratitude au Tchad pour l’accueil des refugiés

Le Président de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, a reçu ce matin en audience le Haut-Commissaire des Nations-Unies pour les Réfugiés, M. Filippo Grandi.

Le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés qui séjourne au Tchad depuis le 06 septembre, pour constater l’ampleur de l’afflux des soudanais ayant fui leur pays suite au conflit en cours depuis le 15 avril au Soudan, s’est fait le devoir de venir s’entretenir avec le Chef de l’État, Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO de la situation.

Plus d’un million de réfugiés, rien que de soudanais sont recensés sur le sol tchadien. A ces réfugiés soudanais, s’ajoutent des milliers d’autres  réfugiés. Ce qui place le Tchad au cinquième rang des pays d’accueil de réfugiés au monde. « Le Tchad, l’un des plus grands pays d’accueil des réfugiés au monde mérite un soutien accru du HCR et de la communauté internationale pour soutenir les réfugiés mais aussi les communautés d’accueil », a dit, M. Filippo Grandi qui a exprimé toute sa gratitude au Tchad.


En plus de ses efforts diplomatiques pour faire entendre raison aux parties en conflit au Soudan, le Chef de l’Etat s’était personnellement rendu à l’est du pays pour mobiliser les ressources nationales afin de soulager un temps soit peu les peines de ces réfugiés et interpeller la communauté internationale sur cette crise humanitaire.

Aujourd’hui, Filippo Grandi, qui a fait le terrain, a reconnu au Tchad tous ses efforts déployés pour l’accueil des réfugiés et l’adoption de la loi d’asile au Tchad dont les textes lui ont été remis le 06 septembre par le Ministre en charge de l’Administration du Territoire, M. Limane Mahamat à l’issue d’un atelier.

Des échanges entre le Chef de l’Etat, Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO et le Haut-Commissaire Filippo GRANDI, se dégage une convergence de vue quant à l’urgence d’intervenir en faveur des réfugiés mais aussi de soutenir les communautés d’accueil et le développement. 

Désormais la coordination de l’aide aux réfugiés prendra en compte la dimension sociale et locale étant donné que réfugiés et communautés d’accueil partagent les mêmes ressources économiques et environnementales.